Adolphe Monod
Pasteur Temple protestant de l'Oratoire du Louvre | |
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- | |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Monod (d) |
Nationalité |
française (à partir de ) |
Activités | |
Père |
Jean Monod (d) |
Mère |
Louise Philippine de Coninck (d) |
Fratrie | |
Enfants |
William Monod (d) Sarah Monod |
Parentèle |
Arthur Vernes (petit-fils) |
Personne liée |
Napoléon Roussel (ami) |
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Adolphe Louis Frédéric Théodore Monod est un pasteur et théologien protestant français né le à Copenhague (Danemark) et mort le à Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils du pasteur Jean Monod et de Louise de Coninck. De 1820 à 1824, Adolphe Monod étudie la théologie à l'université de Genève. Il se marie avec Hannah Honyman et ils ont sept enfants, notamment Sarah Monod, féministe et adhérente du Conseil national des femmes françaises, mouvement féministe créé à Paris en 1901. Son frère Frédéric Monod est également pasteur en même temps que lui à Paris, où il est l'une des figures marquantes du Réveil.
En 1826, Adolphe Monod est pasteur de l'église française de Naples[1]. En 1827, il devient pasteur à Lyon, recruté par un consistoire assez opposé aux idées du Réveil, avec lequel il entre assez vite en conflit. Adolphe Monod est finalement destitué le par ordonnance royale de son poste dans l'église réformée, la raison invoquée étant son refus d'admettre certains paroissiens à la Sainte-Cène.
Il reste d'abord à Lyon, à la tête d'une communauté indépendante, à l'origine du temple protestant des Terreaux. Puis, de 1836 à 1847, il est recruté comme professeur à la faculté de théologie protestante de Montauban, sans formation scientifique préalable[2]. Il est professeur de morale puis d'hébreu. Il continue sa carrière de prédicateur et publie régulièrement des recueils de prêches qui connaissent un grand succès.
En 1847, il devient pasteur de la paroisse de l'Oratoire du Louvre, à Paris, d'abord comme suffragant, puis comme titulaire en 1849. Il connait un très grand succès comme prédicateur. Il meurt en 1856 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (36e division).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Vassaux, « Adolphe Monod », sur Oratoire du Louvre .fr (consulté le )
- André Gounelle, « La Faculté de Théologie de Montauban », sur andregounelle.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Robert, « Adolphe Monod », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 345-346.
- Etienne Tissot, Adolphe Monod Un artisan paradoxal du Réveil protestant français, Editions Olivetan, , 200 p. (ISBN 978-2-3547-9430-9).
- Monod, Adolphe, "Pourquoi je demeure dans l'église établie", Paris, 1849.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Théologien protestant du XIXe siècle
- Enseignant à la faculté de théologie protestante de Montauban
- Membre de la Société de l'histoire du protestantisme français
- Personnalité française du Réveil
- Famille Monod
- Naissance en janvier 1802
- Naissance à Copenhague
- Décès en avril 1856
- Décès dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Décès à 54 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 36)